Cette volonté s’est traduite par le projet CONFINS, dont l’objectif est d’étudier l’impact de l’épidémie et du confinement sur le bien-être et la santé mentale de la population en générale, notamment des étudiants. Un projet collaboratif mené aux côtés de Kap Code, de chercheurs du centre de recherche Bordeaux Population Health de l’Inserm et des équipes I-Share qui a permis la mise en place d’une e-cohorte.
LA E-COHORTE CONFINS
CONFINS a mis en évidence que les étudiants ayant un sentiment élevé de solitude pendant la pandémie (27%) avaient 4 fois plus de risque d’avoir des pensées suicidaires[1]. Un sentiment amplifié lors du confinement, avec l’isolement social ou encore les cours à distance. Des difficultés psychologiques dans la population générale ont aussi été perçues avec les premiers résultats de l’étude. Ainsi qu’une évolution des habitudes et de consommations des Français pendant cette période confinement[2].
LE PROJET PRISME
Toujours dans une volonté d’étudier la santé mentale des étudiants, l’université de Bordeaux au travers du Lab Santé Etudiants a lancé le projet Prisme. La plateforme de recherche sur la santé mentale des étudiants composée de chercheurs du centre de recherche Bordeaux Population Health de l’Inserm, a sollicité Kappa Santé sur les outils de recueil de données de ce projet.
« Avec I-Share 26% d’étudiants se considéraient en dépression modérée et sévère. Avec Prisme le chiffre passe à 43% » Libération, Mars 2023. Dans cette édition de Libération, la dépression des étudiants de « la promo Covid » est à la Une notamment avec les résultats du projet Prisme. Des résultats sur lesquels le Pr Christophe Tzourio, coordinateur de ces études s’alarme, qualifiant ces chiffres d’inquiétants.