La crise sanitaire COVID-19 a mis en lumière la fragilité de la santé mentale des étudiants. Ces derniers ont notamment fait part de leur détresse financière, sociale et psychologique à travers le mouvement « étudiants fantômes » sur les réseaux sociaux. Au travers de l’e-cohorte CONFINS, le centre de recherche Bordeaux Health de l’Inserm et l’université de Bordeaux ainsi que Kap Code et Kappa Santé, a étudié la santé mentale des étudiants pendant le confinement.
Avec le projet Prisme, l’université de Bordeaux au travers du Lab Santé Étudiants, sa plateforme de recherche sur la santé mentale des étudiants composée de chercheurs du centre de recherche Bordeaux Population Health de l’Inserm, a sollicité Kappa Santé sur les outils de recueil de données de ce projet. Cette étude de santé publique a pour objectif de mieux connaître l’état de santé mentale des jeunes étudiants en début de cursus universitaire. Une année charnière pour ces derniers, avec les nombreux changements qu’elle entraine. Ce projet de recherche vise également à tester et évaluer des outils de prévention en santé mentale. Un premier outil, également développé par Kappa Santé, est actuellement en cours d’évaluation : chaque participant qui répond au questionnaire en ligne reçoit automatiquement un bilan personnalisé de sa propre santé mentale (stress, anxiété, dépression, estime de soi, sommeil et alcool). Ce bilan donne des indications sur soi et il fournit des conseils adaptés en fonction des résultats obtenus. Les participants ont également accès à des ressources utiles (site, internet, téléphone, vidéo, article) pour mieux comprendre le sujet traité et pour pouvoir aller plus loin s’ils en ont besoin.Ce bilan est ensuite évalué par les participants afin de savoir s’il leur a apporté une aide.
Prisme permet donc ainsi de suivre la santé mentale des étudiants pour adapter les actions de prévention utiles pour cette population.